C’était un projet très attendu de l’armée, mais aussi de la nation toute entière, notamment des familles des militaires tombés au combat dans les opérations extérieures, dites « Opex ».
Un projet d’intérêt national initié sous la présidence Sarkozy et soutenu par la présidence Hollande. Depuis 1963, fin de la guerre d’Algérie, aucune structure dédiée au souvenir des soldats tombés en Opex n’avait été créée (Liban, Tchad, Afghanistan ou encore au Mali, etc.), soit 549* à ce jour.
C’est au coeur du parc André Citroën** (Paris 15) dans le jardin Eugénie Djendi, une héroïne française de la seconde guerre mondiale que Terideal a remporté le marché, en groupement avec l’entreprise GREPI. La force de Terideal sur ce chantier ? L’offre multi-activités et la bonne connaissance du dossier qui a permis de proposer un planning optimisé.
« Le chantier devait quoi qu’il arrive, être prêt pour la commémoration de l’Armistice le 11 novembre ! »
Responsable du chantier
Le ministère des armées a par conséquent suivi de très près l’évolution du chantier. En effet, le 12 septembre Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’état auprès de la ministre des Armées visitait le chantier, en présence de plus de 25 présidents d’associations d’anciens combattants.
Travaux de VRD, génie civil, arrosage automatique, électricité ou encore serrurerie, sont autant de compétences mises en oeuvre sur ce chantier pour livrer un mémorial à la symbolique unique et singulière. Une sculpture de bronze de 6 soldats numérisés en 3D (dont une femme) porte un cercueil invisible, représentant le vide laissé par les militaires disparus. Sur un mur, l’inscription de tous les soldats morts pour la France.
C’est donc avec beaucoup d’émotion que le président Emmanuel Macron inaugurait le 11 novembre dernier le mémorial, en présence de plus de 600 proches des militaires disparus en Opex depuis 1963.